English | Français
Le stress et les troubles vasculaires et cardiaques
Lorsque vous vivez une situation dangereuse qui vous fait peur, votre corps libère un cocktail d'hormones qui accélèrent votre rythme cardiaque et provoquent de nombreux autres symptômes somatiques (physiques).
Bien que ces réponses naturelles puissent être utiles dans une situation vraiment dangereuse de la vie réelle, lorsque les dangers sont imaginaires, les sentiments de peur que vous éprouvez - tels que le stress et l'anxiété - peuvent avoir un impact négatif sur le bien-être et la santé. Lorsque le stress et l’anxiété deviennent très intenses ou chroniques, ils peuvent avoir un impact négatif sur la santé et le bien-être, particulièrement sur le système cardiovasculaire.
Les palpitations soudaines ou battements forts du cœur, les rythmes irréguliers, les battements cardiaques «sautés», le sentiment d'étouffement et d'essoufflement et la peur écrasante d'avoir une crise cardiaque sont les manifestations les plus connues du stress, de l'anxiété et d'autres émotions négatives sur le système cardiovasculaire.
Cependant, il est bon de savoir que le stress et l’anxiété ne sont pas des concepts normatifs ni des maladies en soi. Bien que votre stress et votre anxiété ne soient pas imaginaires, aucun test de laboratoire standard n'est disponible pour les confirmer ou les mesurer. Pourtant, puisqu’ils sont bel et bien ressentis, ceux qui en sont affectés sont les mieux placés pour témoigner de leur présence et évaluer leur intensité.
Lorsque le stress et l’anxiété deviennent très intenses ou chroniques, ils finissent invariablement par avoir un impact négatif sur l’efficacité du système cardiovasculaire. Puisque le système nerveux harmonise les fonctions physiologiques - y compris le système cardiovasculaire, et que le cerveau prend en compte l'état émotionnel dans tout ce qu'il fait, les émotions fortes finissent toujours par avoir un impact non seulement sur l'état d'âme et le comportement mais aussi sur le bon fonctionnement du système cardiovasculaire et sur l'étiopathogénie de toutes sortes de maladies vasculaires et cardiaques.
Les émotions ne sont pas que des états mentaux ou des sensations corporelles. La perception contemporaine des émotions veut que les émotions soient vécues à plusieurs niveaux étroitement liés : au niveau mental ou psychologique, au niveau physiologique (ce qu’on appelle « la chimie du corps »), au niveau somatique (ce qui a trait aux sensations émotionnelles corporelles) et au niveau comportemental. Ces aspects complémentaires sont présents dans toutes les émotions humaines, même dans les plus élémentaires que sont le stress, la peur et l'anxiété.
L'étude scientifique des émotions et des changements corporels qui accompagnent une expérience émotionnelle est connue sous le nom de médecine psychosomatique et marque une ère relativement nouvelle en médecine. La médecine psychosomatique s’érige sur le fait scientifiquement prouvé que l'esprit et le corps sont des aspects intégraux de toute fonction du corps humain. Le terme « trouble psychosomatique » est utilisé pour désigner une maladie physique (somatique), que l'on pense être aggravée, déclenchée ou causée par des facteurs émotionnels. Dans une certaine mesure, la plupart des maladies sont considérées comme psychosomatiques.
Lorsque ces sentiments désagréables de stress et d'anxiété deviennent très intenses ou chroniques, ils peuvent avoir un impact sur la santé somatique (physique) de votre cœur et de votre système circulatoire. Étant donné que le système nerveux module les fonctions physiologiques y compris le système cardiovasculaire, et que le cerveau prend en compte l'état émotionnel dans tout ce qu'il fait, les émotions fortes finissent toujours par avoir un impact non seulement sur le comportement, mais aussi sur le bon fonctionnement du système cardiovasculaire et sur l'étiopathogénie de toute sorte de maladies cardiovasculaire.
L'hyper-activation du système nerveux sympathique causée par le stress et par l'anxiété conduit à une augmentation de la fréquence cardiaque, du tonus des vaisseaux sanguins, de la consommation d'oxygène myocardique, à l'activation du système rénine-angiotensine et à l'augmentation du niveau de stress oxydatif. Le stress et l'anxiété persistants conduisent à des modulations psychologiques telles que les troubles anxieux, les attaques de panique et la dépression qui sont également étroitement associées à la pathogenèse des maladies cardiovasculaires. Le stress, l'anxiété et la dépression sont considérés des facteurs de risque pour l'infarctus du myocarde encore plus importants que d'autres facteurs de risque traditionnels.
Lorsqu'ils sont considérés du point de vue du système cardiovasculaire, les niveaux élevés de glucocorticoïdes induits par le stress et l'anxiété jouent un rôle important, en particulier dans l'hypertension, la résistance à l'insuline, l'hyperglycémie et le gain de poids. Puisque les glucocorticoïdes jouent un rôle actif dans l'inflammation, le lien entre les taux élevés de glucocorticoïdes et l'athérosclérose est évident. Des études suggèrent que les traitements qui réduisent la détresse psychologique améliorent les perspectives à long terme pour les personnes souffrant de maladies cardiaques. Les données indiquent que les programmes de gestion et les thérapies pour réduire le stress peuvent réduire de manière significative le risque de crises cardiaques chez les personnes souffrant de maladies cardiaques.
Comme vous le savez déjà, plutôt que d'observer passivement ce qui vous arrive, votre subconscient est en fait responsable du bon fonctionnement de votre mental et de votre corps par l’entremise de mécanismes de régulation du système nerveux autonome. Lorsque vous vous sentez en sécurité et détendu, la branche parasympathique du système nerveux autonome prend soin à ce que votre corps soit nourri, entretenu et guéri et votre énergie, restaurée. Chaque fois que vous faites face à une menace, c’est la branche sympathique du système nerveux autonome qui entre en jeu. Sa réponse au stress mobilise toutes vos ressources pour vous aider à survivre, soit en combattant ou en fuyant la menace.
Lorsque la réponse à un stress intense mobilise toutes vos ressources pour vous permettre de survivre, les fonctions nourrissantes, d'entretien et d'autoréparation de votre corps subissent un arrêt brutal. Malheureusement, le subconscient ne fait de différence entre une menace réelle ou imaginaire et, au fil du temps, lorsque cette réponse au stress est déclenchée de façon répétitive par des menaces irréelles, la réponse biologique naturelle au stress finit par faire plus de mal que de bien.
À long terme, si votre corps ne peut correctement se nourrir, se reposer, s’entretenir et se réparer, les effets de l’usure chronique ne vont pas tarder à paraître et vous finirez par tomber mentalement et physiquement malade. C’est ainsi qu’en libérant le stress et l’anxiété, votre corps créera une boucle de rétroaction positive dans le système nerveux autonome, rétroaction qui peut rééquilibrer les branches sympathique et parasympathique et conduire à des améliorations des symptômes de maladies auto-immunes. Le degré d'amélioration que vous pouvez raisonnablement espérer en soulageant votre stress et votre anxiété chroniques dépend de la mesure dans laquelle votre état émotionnel affecte vos problèmes de santé.
Lorsqu'il s'agit d'un os fracturé, l'approche médicale standard consiste à aligner et à réunir les parties cassées de l'os et à le laisser guérir, car cette approche ancestrale fonctionne pour tout le monde et à chaque fois. Cependant, quand il s'agit du stress et de l’anxiété, il n'existe pas d'approche unique. C’est pourquoi la psychiatrie, la psychothérapie, l’hypnothérapie, la programmation neuro-linguistique, l'EFT, l'art thérapie, la méditation, la thérapie crânio-sacrale, le yoga, la couverture gravitationnelle, des mini-chevaux et de nombreuses autres approches fondées sur des modèles très contradictoires et pourtant scientifiques, sont autant d'approches disponibles pour résoudre les problèmes émotionnels.
Quand le stress et l'anxiété deviennent chroniques, très intenses ou répétitifs, ils peuvent entraîner divers troubles émotionnels et même des maladies psychiatriques et somatiques. Selon l'American Psychosomatic Society, « il n'existe pas de maladie psychosomatique puisque absolument toutes les maladies peuvent être regardées de ce point de vue ».
Voici quelques-unes des nombreuses troubles cardiaques et vasculaires qui sont aggravées, déclenchées, voire causées par le stress, les traumatismes et l’anxiété, et pour lesquelles vous pouvez raisonnablement vous attendre à des améliorations lorsque vous améliorez votre santé émotionnelle.
Comment le stress nuit à votre cœur: «Si quelqu'un dit que son cœur est brisé, vous savez instantanément ce que cela signifie: la personne ressent un profond chagrin, généralement dû à la perte d'une relation amoureuse ou au décès d'un être cher. La douleur est émotionnelle, mais il peut aussi se sentir - et être - physique. En fait, les spécialistes cardiaques savent qu'un stress émotionnel extrême peut réellement «briser» le fonctionnement d'un cœur en réduisant la capacité des muscles cardiaques à pomper, privant ainsi le cerveau et les organes de sang riche en oxygène. C'est ce qu'on appelle la cardiomyopathie de stress, également connue sous le nom de «syndrome du cœur brisé», et les cas sont à la hausse.»
Le stress est lié à un risque accru de maladie cardiovasculaire: «Les troubles émotionnels causés par le stress pourrait être liée à un risque accru de maladie cardiovasculaire. Le risque d'événements cardiovasculaires grave et aigus, tels qu'un arrêt cardiaque et une crise cardiaque, était particulièrement élevé au cours des six premiers mois suivant le diagnostic d'un trouble lié au stress.»
Le lien entre le stress émotionnel et les maladies cardiaques: «Le centre de la peur du cerveau peut provoquer une inflammation et entraîner une crise cardiaque. Une petite zone en forme d'amande au fond du cerveau appelée l'amygdale est impliquée dans la gérance d'émotions de stress, de l'anxiété et de la peur. Dernièrement, une nouvelle étude révèle comment une activité accrue dans l'amygdale peut déclencher une série d'événements dans tout le corps et qui augmente le risque d'attaque cardiaque. "Cette étude identifie un mécanisme qui relie le stress, l'inflammation des artères et le risque subséquent d'une crise cardiaque", déclare le chef de l'étude, le Dr Ahmed Tawakol, professeur associé de médecine à la Harvard Medical School.»
Troubles anxieux et maladies cardiovasculaires: «L'anxiété et les troubles associés sont fréquents chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires et peuvent influencer de manière significative la santé cardiaque. Les troubles anxieux sont associés à l'apparition et à la progression des maladies cardiaques et, dans de nombreux cas, ont été liés à des résultats cardiovasculaires indésirables, y compris la mortalité. Les mécanismes physiologiques (dysfonctionnement autonome, inflammation, dysfonctionnement endothélial, modifications de l'agrégation plaquettaire) et les mécanismes comportementaux liés à la santé peuvent aider à expliquer les relations entre les troubles anxieux et les maladies cardiovasculaires.»
Le stress et la colère peuvent exacerber l'insuffisance cardiaque: «Cette étude contribue à la littérature abondante montrant que le stress et la colère affectent les résultats cliniques des patients souffrant de maladies cardiaques, ajoutant ainsi l'insuffisance cardiaque chronique à la liste qui comprend les cardiopathies ischémiques (rétrécissement des artères) et les arythmies.»
Le stress à long terme lié à un risque accru de crise cardiaque: «Le stress peut ne pas être bon pour votre cœur, car une nouvelle étude suggère que le stress à long terme peut entraîner un risque accru de crise cardiaque. L'étude, publiée dans la revue Scientific Des rapports ont indiqué que les personnes ayant des niveaux plus élevés de cortisol courent un risque accru de crise cardiaque.»
Le stress mental associé à des crises cardiaques répétées: «Pour certains survivants d'une crise cardiaque, le stress mental peut être un meilleur prédicteur d'une crise cardiaque répétée ou de mourir d'une maladie cardiaque, que le stress physique, disent les chercheurs.»
Le stress et les maladies cardiaques : «Lorsque nous sommes confrontés à une menace, notre cerveau active le système nerveux sympathique via des fibres nerveuses qui proviennent de certaines parties du cerveau et se connectent au cœur. Cette activation du système nerveux entraîne la libération d'hormones de stress, ce qui peut entraîner une élévation de la tension artérielle et une augmentation de la fréquence cardiaque. Cannon a utilisé le terme "mort vaudou", pour décrire les gens qui, face à une situation très menaçante et qui a provoqué une forte réaction émotionnelle, sont littéralement "effrayés à mort". Dans ces cas, la recherche a montré que le cerveau peut libérer une quantité excessive d'hormones. Cette "surdose" hormonale peut provoquer des crises cardiaques et d'autres formes de dommages cardiaques.»
Les médecins doivent prendre en compte les émotions pour traiter les problèmes cardiaques «Le cœur peut faire sombrer pendant le désespoir, se sentir lourd de stress, battre comme un tambour quand il est en colère, sombrer comme une pierre a cause d’un chagrin et s'arrêter presque sous le choc. En fait, parfois, le cœur s’arrête à cause d’un choc. Le cœur cesse de battre et la personne meurt. Cet organe humain par ailleurs infatigable, le mécanisme d'horlogerie le plus époustouflant du corps humain, peut tout aussi bien céder brusquement à cause du chagrin, du stress, de la solitude ou du choc.»
Le stress lié aux maladies cardiaques, en particulier chez les moins de 50 ans: «Après avoir regardé les antécédents de santé physique et mentale, l'âge, le sexe, le revenu et d'autres facteurs, ils ont constaté qu'une personne présentant un trouble de stress avait 29% plus de risque de développer une maladie cardiovasculaire qu'une frères et soeurs sans trouble de stress, et 37% plus susceptibles que ceux de la population en général. Le risque était encore plus grand la première année après le diagnostic: 64% de plus qu'un frère ou une sœur et 71% de plus que l'ensemble de la population.»
Le stress mental favorise le dysfonctionnement endothélial et augmente la probabilité d'événements cardiovasculaires majeurs «Le dysfonctionnement transitoire endothélial lié au stress mental a été associé à une augmentation de 78% de l'incidence des événements cardiovasculaires majeurs dans une étude sur des patients présentant une coronaropathie stable, donne au scientifiques un regard claire sur combien le stress psychologique peut influencer notre risque de maladies cardio-vasculaires.»
Le stress peut provoquer des palpitations cardiaques; «Lorsque nous sommes stressés, nos cœurs battent plus vite pour aider le sang à atteindre nos organes vitaux. C'est souvent inoffensif, mais ce n'est peut-être pas pour ceux qui souffrent de stress chronique. Une étude de la «Société européenne de cardiologie» a révélé que les personnes ayant des emplois stressants - infirmières ou chauffeurs de bus, par exemple - avaient un risque 48% plus élevé de fibrillation auriculaire, une condition caractérisée par un rythme cardiaque irrégulier et souvent rapide.»
L'augmentation du rythme cardiaque est souvent associée au stress et à l'anxiété: «Les régulateurs chimiques libérés dans la circulation sanguine lorsque vous ressentez du stress augmentent la fréquence cardiaque, ainsi que le rythme de votre respiration (pour vous préparer à «combattre ou fuir») Certaines personnes remarquent ce changement de fréquence cardiaque plus que d'autres et l'interprètent comme dangereux (par exemple, "je fais une crise cardiaque") Cela conduit à une augmentation de la fréquence cardiaque avec des pensées affligeantes et un sentiment de panique. Ces épisodes, habituellement d'environ 10 à 15 minutes, sont connus sous le nom d'attaques de panique. Vous pourriez ressentir de l'essoufflement, respirer rapidement et avoir le sentiment que vous ne pouvez pas respirer correctement, ce que l'on appelle l'hyperventilation.»
La dépression et l’anxiété peuvent faire augmenter le risque d’insuffisance cardiaque: «A maintes reprises, des experts du monde entier ont affirmé qu’il existait une relation physiopathologique entre l’insuffisance cardiaque, la dépression et l’anxiété. Selon une étude récente de la Harvard Review of Psychiatry, environ un tiers des personnes tombées dans le piège de la dépression et de l’anxiété courent un risque plus élevé de développer une maladie cardiaque. Christopher Celano, MD, du Massachusetts General Hospital et ses collègues étaient d’avis que l’anxiété et la dépression restaient sous-reconnues et non traitées chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque ou de crise cardiaque. Il a ajouté que parfois, il était difficile pour les médecins d'identifier les symptômes de l'insuffisance cardiaque car il y avait un chevauchement important entre les symptômes psychiatriques et ceux liés à l'insuffisance cardiaque.»
La cardiomyopathie aigue ... «induite par le stress, parfois appelé "syndrome du cœur brisé", est une maladie provoquée par le stress et suit à un épisode de stress important, comme les deuils, l'implication dans un accident, un divorce, etc. Les personnes atteintes éprouvent les symptômes de crise cardiaque; le muscle cardiaque est affaibli sans toutefois y avoir de blocages dans les artères coronaires.»
La TEP / TDM montre un lien entre le stress et une maladie cardiaque mortelle; «Le syndrome de Takotsubo (TTS), également connu sous le nom de cardiomyopathie induite par le stress, ou syndrome du «cœur brisé», se manifeste par un affaiblissement soudain des muscles cardiaques qui fait gonfler le ventricule gauche en bas tandis que le cou reste étroit, selon à une déclaration publiée par le journal. Elle est souvent déclenchée par une détresse émotionnelle sévère comme le chagrin, la colère ou la peur, ou même le bonheur et la joie - qui se produisent tous dans l'amygdale, qui régule également le système nerveux et la fonction cardiaque - et la condition est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes, selon le journal. Le TTS peut entraîner des crises cardiaques et même la mort.»
Le stress et la tristesse peuvent vraiment vous briser le cœur: «Des chercheurs ont confirmé au cours des dernières années ce que les gens soupçonnaient depuis longtemps: un stress extrême peut littéralement briser votre cœur. Et à mesure qu’ils en apprennent davantage sur cette maladie relativement rare, ils constatent que cela n’est pas seulement dû à la perte d’un être cher. Les traitements médicaux, la perte d'emploi et d'autres facteurs de stress majeurs de la vie ont été liés à cette condition. Le syndrome, connu sous le nom de cardiomyopathie takotsubo, touche principalement les femmes. Bien que la littérature médicale sur le syndrome du cœur brisé soit rare, de plus en plus de cas sont en cours de révélation, avec des informations supplémentaires sur la manière dont cela se produit et sur la durée des risques.»
Voici comment le stress peut causer des attaques cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux: «Nos résultats fournissent un aperçu unique de la façon dont le stress peut conduire à des maladies cardiovasculaires", a déclaré le Dr Ahmed Tawakol du Massachusetts General Hospital et Harvard Medical School, qui a dirigé l'équipe d'étude, dans un communiqué. "Eventuellement, le stress chronique pourrait être traité comme un facteur de risque important pour les maladies cardiovasculaires.»
Le stress intense est un bon prédicteur de risque futur de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral. «Le Dr. Ahmed Tawakol du Massachusetts Général Hospital - co-auteur de l'étude - a constaté que ceux avec un niveau plus élevé d'activité dans le centre de stress soufrent également d'inflammation artérielle, qui est une des principales causes de nombreux événements cardiovasculaires tels que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Selon le Dr. Tawakol, des niveaux élevés de stress dans le cerveau se sont avérés être de prédicteurs aussi pertinent que le tabagisme, le cholestérol élevé et l'hypertension artérielle dans la cause des maladies cardiaques. Afin de promouvoir la santé cardiovasculaire, il est donc nécessaire de trouver des moyens de réduire le stress dans votre vie.»
La crise cardiaque et l'accident vasculaire cérébral «Le cortisol et l'adrénaline sont des hormones libérées dans la circulation sanguine par la glande surrénale lorsqu'une personne éprouve une réaction de stress. L'adrénaline augmente le rythme cardiaque et la pression artérielle à long terme peut causer de l'hypertension, tandis que le cortisol dans le sang peut conduire à long terme, à l'accumulation de cholestérol dans les artères. Ces deux situations peuvent conduire à un risque accru de crise cardiaque ou un AVC.»
Comment le stress nuit au cœur: «Il est clair qu'il y a un lien entre le stress et la santé du cœur ; ce qui n'est pas encore clair, c'est comment les deux sont liés. Maintenant, une nouvelle étude suggère que les personnes ayant des niveaux élevés de stress ont aussi plus d'inflammation dans les artères, inflammations les mettant à un risque plus élevé de problèmes cardiaques. Dans une nouvelle étude présentée lors de la 65e Session scientifique annuelle de cardiologie organise par l' American College of Cardiology, les chercheurs ont utilisé l'imagerie digitale pour analyser le cerveau et les artères de 293 personnes. Ils ont constaté qu'une activité intense dans une région du cerveau appelée l'amygdale, qui est l'endroit où les émotions sont traitées, était liée à plus d'inflammation dans les artères. Ceci est remarquable parce que l'inflammation artérielle est un facteur important de l'athérosclérose, la principale cause de crises cardiaques et d'accidents vasculaires cérébraux.»
Le stress identifié parmis les causes des maladies cardiaques: «Il est devenu clair que le stress est non seulement le résultat, mais il peut lui-même être une cause importante de la maladie cardiaque. Les risques de maladies cardiaques liées au stress sont à égalité avec le tabagisme, l'hypertension artérielle, taux élevé de cholestérol et le diabète, mais relativement peu est fait pour faire face à ce risque par rapport à d'autres facteurs de risque.»
Le stress chez les jeunes femmes est lié à un risque plus élevé de problèmes cardiaques : «Une nouvelle étude publiée dans le "Journal of the American Heart Association" estime que les jeunes femmes éprouvant du stress émotionnel ont une diminution du débit sanguin vers le cœur et cela peut entraîner des crise cardiaques et d'autres complications cardiaques. Les chercheurs ont constaté que le flux sanguin réduit induite par le stress est constatée beaucoup plus souvent chez les jeunes femmes que chez les femmes et les hommes âgés. En fin de compte, ces résultats suggèrent que les femmes jeunes souffrant de maladies cardiaques sont plus vulnérables aux effets néfastes du stress psychologique que le reste de la population.»
Le niveau de stress élevé lié à l'apparition précoce de l'hypertension : « Une étude portant sur plus de 400 adultes ayant une tension artérielle normale a montré que ceux qui avaient des hormones de stress élevées détectées dans leur urine étaient plus susceptibles de développer une tension artérielle élevée au cours des 6-7 prochains mois. ans. Des niveaux plus élevés de cortisol, l'hormone du stress, étaient également liés à un risque accru d'événements cardiovasculaires, notamment de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral. Des études ont montré que l'exposition cumulative à des facteurs de stress quotidiens et l'exposition au stress traumatique peuvent augmenter le risque de maladie cardiovasculaire.
Le stress peut augmenter votre tension artérielle: «Le stress accélère le rythme cardiaque et augmente la tension artérielle. Pas bon. Habituellement, la réponse est temporaire, une réaction à un événement stressant particulier. Mais un stress chronique sur de longues périodes peut provoquer une inflammation des artères, ce qui pourrait entraîner une crise cardiaque plus tard.»
La tension artérielle «Quand vous êtes stressé, votre tension artérielle augmente et votre rythme cardiaque s’accélère. Si votre stress persiste, ces effets pourraient devenir dommageables », explique Dr Brian Baker, chercheur de la Fondation des maladies du cœur. Le surmenage peut influencer à long terme la tension artérielle. En 2006, une étude financée par la Fondation des maladies du cœur et menée conjointement par Dr Sheldon Tobe et Dr Baker a démontré que lorsque les sujets subissent un stress professionnel, leur tension artérielle systolique (la valeur supérieure) augmente tout au long de l’année, chez les hommes comme chez les femmes. « Si votre travail est très exigeant et que vous avez peu de contrôle, votre tension artérielle peut, après un certain temps, s’élever de quelques points », dit Dr Baker.
Le risque d'infarctus «Les personnes colériques et les individus stressés sont plus susceptibles que les autres d'avoir des infarctus ou des accidents vasculaires cérébraux (AVC). L'existence d'un lien net entre nos états d'âme et l'état de nos artères a été à maintes fois démontrée. En revanche, on ignore encore par quels mécanismes le stress et l'anxiété favorise l'infarctus. Selon toute vraisemblance, le stress parvient à fragiliser les plaques d'athérome qui se développent sur les parois de nos artères. Certes, mais comment ? Deux équipes de chercheurs viennent de publier, à quelques jours d'intervalle, deux études ouvrant des pistes pour élucider le mystère.»
Santé cardiaque: «L’anxiété accroît le risque de palpitations, d’arythmie, de spasmes et d’emballement du cœur, des symptômes qui peuvent mener à des complications cardiaques. L’anxiété favorise aussi les comportements malsains comme le tabagisme, la suralimentation, une mauvaise qualité de sommeil et une baisse de l’activité physique.»
Une gestion efficace du stress aide le cœur: «Un stress chronique ou à long terme peut avoir un impact négatif sur le cœur et sur l'ensemble du système cardiovasculaire. Les résultats spécifiques du stress chronique ont été identifiés comme contribuant aux maladies cardiaques, à l'hypertension artérielle, à l'augmentation du taux de cholestérol et à d'autres facteurs dangereux pour le cœur.»
Ce que vous devez savoir sur le stress et les varices: «Lorsque nous sommes stressés, notre pression artérielle augmente. Lorsque la pression artérielle reste élevée, de manière constante ou chronique, nos vaisseaux sanguins s'affaiblissent. Cela inhibe la circulation, provoquant une accumulation de sang dans les veines. Cette mise en commun peut entraîner l'apparition de veines de stress et varices.»
Quelle que soit la nature de vos problèmes, surtout ne leur permettez pas de gâcher votre vie.
Le principe « Pas de Résultat - Pas de Paiement » est garant de l'éthique de mon travail et s'applique à toutes mes thérapies.
Contactez-moi pour prendre rendez-vous, dès aujourd'hui !
Avertissement : L'article ci-dessus peut contenir des affirmations qui reflètent l'opinion de l'auteur. Il est destiné à des fins d'information générale et ne constitue pas un avis psychologique ou professionnel de la santé. Je ne pose aucun diagnostic, je n'influence aucunement vos choix thérapeutiques et je n'interfère d’aucune façon avec les traitements déjà en cours.
Si vous êtes déjà suivi par un médecin ou sous traitement médical, suivez les conseils et le traitement recommandés par votre médecin. Pour toute urgence médicale, appelez le service Info-Santé en composant le 8-1-1
* Les résultats peuvent varier d'une personne à l'autre.
Hypnothérapie Somatique - 186 Sutton Pl, suite 104, Beaconsfield, Montréal, Qc